« Être sans bureau fixe, c’est être plus collaboratif »

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En vogue dans les entreprises qui souhaitent initier de nouveaux modes de management, les bureaux partagés font des collaborateurs des « sans bureau fixe ». 

Changer d’environnement de travail, c’est le quotidien de Seydina Samb, apprenti dans le cabinet EY (anciennement Ernst & Young). Son ordinateur en main, ses dossiers et effets personnels logés dans son sac provenant de son casier qu’il vient de vider, Seydina Samb arrive au bureau en ne sachant absolument pas à coté de qui il s’apprête à travailler aujourd’hui.

 

 

Silence ou échanges

2 choix s’offrent cependant à ce jeune apprenti de 21 ans au sein du département Audit, en poste depuis près d’un an chez EY : celui de travailler en zone échange, type open-space (propice aux conversations et aux interactions avec les autres salariés) ou en zone silence (bulles). « Tout dépend de mon activité, si j’ai besoin de m’entretenir avec un collègue ou si j’ai besoin de plus de calme pour travailler sereinement » déclare t-il, avant de préciser : « pour ma part je choisis un poste pour toute la journée car c’est contraignant de devoir ranger son ordinateur et ses dossiers une deuxième fois. »

 

Open-space dynamique

Dans sa quête d’insuffler une nouvelle dynamique dans l’entreprise et d’apporter un supplément de bien-être et de cohésion d’équipe à ses collaborateurs, EY s’est forgé un nouveau model baptisé « open-space dynamique ». « C’est un mode de travail plus collaboratif », affirme Seydina. Les équipes d’un même département sont mélangées et la hiérarchie se fait moins ressentir. « C’est stimulant d’être placé sur le même pied d’égalité et de pouvoir communiquer facilement avec un supérieur. »

Les salariés sont d’ailleurs plus accessibles remarque t-il : « Il arrive quelque fois que des salariés d’une équipe différente se proposent mutuellement d’aller déjeuner ».

L’esprit d’équipe se manifeste et s’entretient surtout lors des pauses prévues à cet effet. « L’entreprise a instauré tous les mois une pause café ou « pots de cluster », pendant lesquelles se réunissent les équipes d’un même pôle. C’est l’occasion de parler des projets, en faisant un tour de table. »

A l’aise et épanoui dans son nouvel environnement de travail, le jeune homme estime que l’open-space dynamique comporte plus d’avantages que d’inconvénients. « Je me vois continuer à travailler dans ce type de modèle. C’est une super expérience ! »

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